Situation géographique

La commune urbaine de Diapaga est située au centre-ouest de la province de la Tapoa dont elle constitue l'une des huit communes. Diapaga, le chef-lieu, est à 216 km de Fada N'Gourma, chef lieu de la région de l'Est et à 436 km de Ouagadougou, la capitale du Burkina. La commune fait frontière avec le Niger et le Bénin. La superficie approximative est estimée à 3,300 km2. La population de la commune de Diapaga est composée par ordres d'importance d'effectifs, des gourmantchés, des Peulhs, des Mossis, des Djermas et des Yourbas.

Le relief de la commune de Diapaga est faiblement accidenté et dominé par des glacis et des collines de grés.
Le climat est de type nord-soudanien caractérisé par une longue saison sèche d'octobre à mai et une courte saison des pluies irrégulières de juin à septembre. Les températures varient de 16 à 40°C.
Le réseau hydrographique est dense il est constitué des affluents des grands cours d'eau de la zone que sont : la Tapoa et la Penboanga. Ces différentes ramifications font partie du bassin versant du  fleuve Niger.

Elle appartient au secteur phytogéographique soudanien septentrional qui est caractérisé par les savanes boisés boisées, arborées et arbustives. Le tapis herbacé et graminéen est continu et dense avec une prédominance d'Andropogons Gayanus.
Le caractère varié de la végétation de la commune de Diapaga lui confère d'importantes ressources fauniques diversifiées. On y rencontre les grands mammifères d'Afriques de l'Ouest dont l'éléphant, le lion, la girafe, le buffle, le bubale, l'hippopotame, l'hippotrague, et aussi du petit gibier comme l'ourébi, le phacochère, le céphalophe, etc.
Ces ressources fauniques sont concentrées dans le parc du W et dans la concession de chasse de Tapoa Djerma, localisée dans la périphérie du parc.

Historique


La ville de Diapaga qui donne son nom à la commune, signifierait "village des célibataires". L'historique du peuplement de la zone fait ressortir que le village à été créé au 17eme siècle par des Haoussa venus du Tchad et plus précisément de Bornou. Fuyant les combats qui se déroulaient dans leur localité, ils franchissent miraculeusement le fleuve Niger; aidés par le serpent Boa. La légende raconte que c'est sous l'imploration du patriarche qu'un boa géant se mit en travers du fleuve pour leur faciliter la traversée. Dans l'ordre du peuplement on peut relever pour la zone de Diapaga, qu'après les Coulidiaty, vinrent successivement : les Tankoano, les Oualis et les Ouoba de Kantchari, les Lompo de Fada, les Traoré du Mali, les peulhs, les bissas et les mossis.




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